Mes aventures champêtres volume 3 : Le retour du loir!

Petit rappel pour ceux qui ne suivraient pas mon blog : je suis partie dans le haut jura début août, seule dans une ferme isolée dans la forêt, où un loir m'a gentiment réveillée au milieu d'une nuit, que j'ai trappé et que je suis allée relâcher dans la forêt.

Le soir même, en revenant de la forêt et m'installant confortablement dans le canapé pour regarder la télévision, je sens un regard braqué sur moi! Je lève les yeux et que vois-je... un gros loir qui me fixe d'un air pas content depuis une des poutres du salon!

Le loir sur sa poutre

Il se tient à l'exacte place où j'ai trappé celui que je suppose désormais être son petit.

Le loir en gros plan

Je pense qu'il s'agit de l'un de ses parents car il est beaucoup plus gros, grand et charpenté. Ne vous fiez pas à son air un peu revêche, un loir n'est jamais méchant. Je pense que celui-ci est simplement angoissé de la perte de son petit, et cherche à comprendre comment je fonctionne.

Il m'observera depuis sa poutre toute la soirée, sans crainte pour mes allées et venues, ni pour mon appareil photo qui le flashe pourtant.

Je décide de ne pas mettre de trappe étant donné qu'il reste confiné à une seule pièce (pas comme son petit baladeur).
J'ai été heureuse de faire la connaissance de ces petits animaux fascinants, et j'en serai bien restée là, mais la minette en avait décidé autrement. Elle s'est tout de suite pris d'affection pour moi, me suivant partout, et dormant sur mon torse la nuit. Alors la nuit avant mon départ, pour me montrer sa grande gratitude pour mes multiples caresses, elle m'a fait un affreux présent. Je me lève le matin et je retrouve dans mes chausson un petit loir (probablement le frère d'un de ceux que j'ai trappé). Elle n'avait mangé que la tête et me regardait fièrement en ronronnant.
C'est toujours une grande générosité pour un chat d'offrir ses proies, alors je n'ai rien dis, mais j'aurai aimé célébrer mon départ d'une façon moins cruelle!!