Le chien de Guy Bedos

Lundi matin, le chien de Guy Bedos a été retrouvé, abattu d'une balle en plein museau. Un événement de ce genre est toujours triste, mais ce qui m'a interpellée dans ce fait divers c'est le traitement réservé par la presse et les services de police.

Essayez, vous, pauvre particulier, d'aller porter plainte pour mauvais traitement auprès d'une gendarmerie. On va vous rire au nez! Surtout s'il s'agit d'un chat ou d'un lapin, ou pire de 30 chats et de 30 lapins dans le cas d'un animal hoarding par exemple...
Mais ce qui est incroyable c'est que quand vous vous appelez Guy Bedos, vous pouvez non seulement porter plainte, mais la presse nationale se porte à votre secours, publie votre lettre ouverte ("Corse matin", lettre reprise par de nombreux quotidiens nationaux, radios, émissions tv)... Une enquête est menée et suit actuellement son cours. Croyez-vous que l'on mène une véritable enquête si votre chien se fait assassiner ? J'en doute...

Ce billet d'humeur n'est nullement mené contre Guy Bedos qui a déjà le premier mérite d'aimer son chien, et le second de l'avoir adopté dans un refuge de Calvi. Simplement, il est navrant de constater que dans un pays qui arbore comme devise "égalité", une association de protection animale doive passer plusieurs mois à monter un dossier pour avoir la chance de déposer plainte tandis qu'une célébrité est accueillie à bras ouverts...